09 Août JO 2024 : Les « taxis volants » renoncent à parcourir le ciel parisien pendant les jeux
Le gestionnaire d’aéroports Groupe ADP et la start-up aéronautique allemande Volocopter visent désormais un vol « d’ici à la fin de l’année ».
Ce n’est pas la peine de lever les yeux pour les chercher. Les « taxis volants » ne pointeront pas le bout de leur nez médiatique durant les Jeux olympiques. Les promoteurs de ces véhicules électriques ont dû renoncer à mettre en avant ce mode de transport innovant durant les JO, faute de certification.
Le gestionnaire d’aéroports Groupe ADP et la start-up aéronautique allemande Volocopter visent désormais un vol « d’ici à la fin de l’année » depuis une plateforme flottant sur la Seine, ont-ils annoncé jeudi, à quatre jours de la clôture des Jeux.
Des démonstrations de vol près de Versailles
Les deux entreprises prévoient néanmoins d’organiser des démonstrations de vol avec un prototype, sans passager, jeudi et dimanche à l’aérodrome de Saint-Cyr-l’Ecole (Yvelines), à quelques centaines de mètres du parc du Château de Versailles, lieu des épreuves équestres. La certification du Volocity, l’engin conçu et fabriqué par Volocopter, a subi un « décalage de quelques semaines » lié à ses moteurs, a expliqué Edward Arkwright, le directeur général exécutif du Groupe ADP, qui gère des aéroports et aérodromes de la région parisienne, dont Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, mais aussi Saint-Cyr.
Initialement, ADP et Volocopter, soutenus par la région Ile-de-France, souhaitaient effectuer des vols expérimentaux à partir d’une plateforme aménagée, amarrée à un quai au niveau d’Austerlitz, dans l’est de la capitale, en capitalisant sur l’attention mondiale portée aux Jeux olympiques. Le but à terme est de démontrer la faisabilité d’un nouveau mode de transport en zone urbaine dense, en faisant circuler ces appareils à décollage et atterrissage vertical (VTOL en anglais) entre plusieurs « vertiports ».
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