Les chauffeurs de VTC fragilisés par la concurrence : « Il faut que je me suicide pour qu’ils m’entendent »

23 Mai Les chauffeurs de VTC fragilisés par la concurrence : « Il faut que je me suicide pour qu’ils m’entendent »

Burn-out, paupérisation, pensées suicidaires, arrêt du métier… Les chauffeurs VTC azuréens sont en grande difficulté, avec l’arrivée massive de nouveaux chauffeurs, pendant le Festival de Cannes. Il y a six chauffeurs VTC pour un client, estime le syndicat des Alpes-Maritimes.

Contrairement aux idées reçues, le Festival de Cannes n’est pas bon pour les affaires des chauffeurs VTC azuréens. Avec l’arrivée en masse de professionnels venant d’autres régions (5.000 chauffeurs) pour transporter touristes, festivaliers et stars, les chauffeurs azuréens enregistrent une baisse de 70% de leur chiffre d’affaires, selon l’Union des VTC 06. Pendant la quinzaine de Cannes, il y a six chauffeurs pour un client, estime le syndicat.

Frédérique*, conductrice de VTC sur la Côte d’Azur depuis trois ans, nous raconte sa misère. « Au début tout était beau et rose. Puis c’est devenu un enfer. Je n’en suis jamais sortie. Je ne peux même pas payer mes taxes, ni mes dettes. Je reste travailler une journée pendant dix heures, pour gagner seulement cinquante euros. Je ne vois plus mes enfants », se lamente, cette conductrice, qui ne parvient pas à atteindre le niveau du SMIC par mois, en travaillant 60 heures par semaine.

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