21 Oct « Perdre ses points, ça va très vite… » (20 min)
« Perdre ses points, ça va très vite… » : Les chauffeurs VTC en première ligne face à l’intensification des contrôles de la sécurité routière
En 2018, 241 contrôles d’ampleur ont été effectués par la police des taxis et VTC, qui resserre l’étau autour de la validité des permis de conduire des chauffeurs VTC
Comment s’assurer que les conducteurs de VTC disposent d’un permis en cours de validité ? C’est l’une des questions à laquelle la sécurité routière doit répondre. Au cours de l’année 2018, plus de 10,1 % de permis de conduire ont été invalidés par rapport à 2017, dont ceux de nombreux VTC. Depuis l’instauration de la loi Grandguillaume le 1er janvier 2018, les conducteurs VTC doivent remplir trois conditions pour obtenir une carte professionnelle : un casier judiciaire vierge, valider un examen pour obtenir une carte VTC et avoir le permis B depuis au moins trois ans. Un problème se pose une fois la carte VTC obtenue : en cas de perte de l’intégralité des points du permis de conduire, les plateformes avec lesquelles les chauffeurs travaillent ne peuvent pas avoir accès aux informations concernant la validité de leur permis, selon l’article L223-7 du code de la route. Pire, en cas d’annulation du permis, seule la préfecture de police peut désactiver la carte VTC à distance grâce au système « contrôle VTC »… à condition de savoir au préalable que le permis est invalide.
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